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Selon les météorologues, la saison estivale s’annonce encore une fois chaude et humide au Québec. Le travail à la chaleur sera donc un défi auquel nos agriculteurs devront faire face cet été. Puisqu’il est de la responsabilité de l’employeur d’assurer la santé et sécurité au travail de ses employés, ceux-ci devront mettre en place un plan d’action afin d’en éviter les conséquences, plus particulièrement les coups de chaleur.


Mesures de prévention


Puisque les mesures de préventions peuvent varier d’un degré à l’autre, les employeurs doivent considérer la température ressentie à l’extérieur. Il est à noter que l’on doit ajouter jusqu’à 6 °C de plus lorsque le travailleur est exposé aux rayons directs du soleil, et jusqu’à 4,4°C de plus lorsque celui-ci porte une combinaison en coton. Par exemple, si la température extérieure est de 25°C et qu’un travailleur est exposé directement aux rayons du soleil, en plus d’avoir une combinaison en coton, la température ressentie sera de 35,4°C. Une fois tous les facteurs de chaleur considérés nous qualifions cette température de « température ajustée ». Il est également important de prendre en considération le niveau de forme physique de chaque individu avant d’appliquer les mesures de prévention.


Les mesures de prévention de base sont les suivantes, quelle que soit la température :

·       Ajustement du rythme de travail

·       Prendre des pauses (de 10 à 15 minutes) à l’ombre ou au frais

·       Boire de l’eau en quantité suffisante (ne pas attendre d’avoir soif)

·       Porter des vêtements légers et se couvrir la tête

·       Rester attentif aux signes et symptômes


Lorsque la température ajustée atteint 30°C, les employeurs doivent :

· Offrir un verre d’eau aux employés toutes les 20 minutes ainsi qu’une pause le matin et l’après-midi de 15 minutes.


Lorsque la température ajustée atteint 36,1°C, les employeurs doivent :

· Offrir un verre d’eau ainsi qu’une pause de quelques minutes aux employés toutes les 20 minutes


Lorsque la température ajustée atteint 39,5°C, les employeurs doivent :

· Offrir un verre d’eau ainsi qu’une pause de quelques minutes aux employés toutes les 15 minutes


Lorsque la température ajustée atteint 41,7°C, les employeurs doivent :

· Offrir un verre d’eau ainsi qu’une pause de quelques minutes aux employés toutes les 10 minutes

 

 

 


Qu’est-ce qu’un coup de chaleur?


Selon la CNESST, un coup de chaleur survient brusquement lorsque le corps ne réussit plus à se refroidir suffisamment. La température corporelle, normalement de 37 °C, ne cesse d’augmenter et atteint plus de 40 °C. Les signes et symptômes sont les suivants :

·       Mal de cœur, de ventre ou de tête

·       Étourdissements, perte d’équilibre

·       Vomissements

·       Fatigue

·       Confusion

Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le site internet de la CNESST, ainsi que les deux liens dans la section : sources.

 

Sources

-        CNESST. (2019). Travailler à la chaleur…Attention! 4e édition. (Disponible en Espagnol)  https://www.cnesst.gouv.qc.ca/fr/organisation/documentation/formulaires-publications/travailler-chaleur

 

-        CNESST. (2021). Travailler à la chaleur…Attention! Fiche complémentaire à l’intention des employeurs. https://www.cnesst.gouv.qc.ca/fr/organisation/documentation/formulaires-publications/travailler-chaleur-fiche-complementaire-lintention

 

 

La pénurie de main-d’œuvre à laquelle nous faisons actuellement face est au cœur des préoccupations de la grande majorité des gestionnaires d’entreprise. En agriculture, cette réalité est d’autant plus vraie, notamment en raison des conditions de travail particulières du milieu. En effet, nous pouvons penser aux horaires de travail qui sont difficiles, au travail physique qu’exigent certaines tâches, à la difficulté qu’éprouvent plusieurs propriétaires à offrir des salaires compétitifs, etc. Heureusement, certaines personnes exercent toujours le métier par passion, malgré les nombreux défis.

En entreprise, il y a deux principaux facteurs qui expliquent un manque de main-d’œuvre, soit : la difficulté à recruter et la difficulté à conserver sa main-d’œuvre. Le gestionnaire qui réussit à contrôler ces deux éléments aura certainement une longueur d’avance. Pour bien recruter, il existe plusieurs stratégies, dont l’embauche de travailleurs atypiques, la main-d’œuvre étrangère, la qualité et l’originalité des offres d’emplois afin de se démarquer, etc. Pour maintenir sa main-d’œuvre, il s’agit d’un tout autre défi. Vous devez au quotidien faire des efforts afin d’assurer le bien-être de ces personnes. Saviez-vous que ces efforts devraient débuter avant même la première journée de travail de l’employé? Effectivement, le fait d’accueillir adéquatement un nouveau membre de l’équipe demande une certaine préparation. L’accueil et l’intégration de vos employés sont d’ailleurs l’une des stratégies les plus importantes en matière de rétention de main-d’œuvre.


Qu’est-ce qu’un processus d’accueil et d’intégration?

Un processus d’accueil et d’intégration représente l’ensemble des efforts fournis par l’employeur afin de favoriser l’entrée en poste agréable d’un nouvel employé. En d’autres mots, il s’agit de lui offrir les ressources et le soutien nécessaire pour lui permettre de bien connaitre l’entreprise, ses politiques, sa mission et sa culture, tout en assurant son développement professionnel. Il est toujours angoissant de commencer un nouvel emploi, il est donc important de rassurer l’employé le plus rapidement possible.

 

L’importance du processus d’accueil et d’intégration

Il est reconnu qu’un processus bien réussi permet de créer un climat de travail propice à la croissance professionnelle, au bien-être des employés et à la rétention de la main-d’œuvre. Il a concrètement été démontré que 69% des employés sont plus susceptibles de rester plus de 3 ans dans la même entreprise lorsqu’ils vivent une belle expérience lors de l’accueil et de l’intégration (Scoptalent.com). De plus, lorsqu’on considère que jusqu’à 20 % des départs se produisent dans les 45 premiers jours (Society for Human Resource Management) cela démontre toute l’importance du processus d’accueil et d’intégration.



Par où commencer?

Avant toute chose, il est important de savoir que le processus d’accueil et d’intégration s’étale sur une période d’environ 1 an, soit quelques jours avant l’arrivée de la ressource, jusqu’au premier anniversaire d’embauche. En gestion des ressources humaines, il est recommandé d’utiliser une procédure écrite des étapes à suivre, afin de structurer la démarche. Les questions « Qui? Quoi? Quand? » peuvent nous aider à élaborer la procédure.


Les éléments importants de la procédure!


Personnes à prévenir :

Un employé ne devrait jamais se faire dire les phrases suivantes : « Je ne savais pas que nous avions un nouvel employé. » ainsi que « Je ne croyais pas que tu débutais aujourd’hui ». Ce genre de commentaire est à éviter puisque la nouvelle ressource croira que son arrivée n’a pas été annoncée aux autres, et que son poste n’est pas important pour l’organisation. Il est donc important de prévenir les tous membres de l’organisation de son embauche.


Éléments à préparer avant la première journée :

Afin de donner une bonne première impression au nouvel employé, il est grandement recommandé de préparer son matériel à l’avance. On peut penser à ses codes pour la carte de « punch », ses équipements de protection, sa pochette employée avec les contrats, etc.


À ne pas oublier lors du premier mois :

C’est lors des premiers mois qu’il est le plus essentiel d’être attentifs aux signaux de notre collègue. Comprend-il bien ses tâches et comment il est évalué? S’entend-il bien avec les autres collègues, etc.


Finaliser l’intégration

Lors de la première année de service, il est recommandé de rencontrer la ressource environ aux trois mois afin de discuter avec lui de l’atteinte de ses objectifs. Il peut également être pertinent de faire une évaluation de la performance. Faites attention, les rencontres doivent être sous forme de discussions constructives.


À vous de jouer!

Le processus d’accueil et d’intégration des nouvelles ressources est un concept RH assez simple, mais que plusieurs employeurs négligent par manque de temps ou de discipline. Le but de celui-ci est d’offrir un soutien à l’employé, tout en s’assurant qu’il s’épanouisse dans ses tâches, et ce, dans une ambiance de travail agréable. Ces trois objectifs sont à la base même d’une bonne gestion des ressources humaines.


Vous ne savez pas par où commencer?

Pour toutes autres informations supplémentaires, ou pour un besoin d’accompagnement dans la gestion de vos ressources humaines, nous vous invitons à contacter votre centre d’emploi agricole (CEA) afin d’obtenir un service-conseil spécialisé.

 

Tom Guilbert, CRHA- Conseiller en ressources humaines (CEA Mauricie)

819-378-4033 Poste :257

Dernière mise à jour : 7 déc. 2022

L’agglomération de La Tuque est située au nord de la région administrative

de la Mauricie. Elle représente plus de 73% de tout le territoire régional. Celle-ci regroupe les municipalités du Lac-Édouard, de La Bostonnais, Ville de La Tuque ainsi que les deux communautés autochtones : Wemotaci et Obedjiwan. De plus, Ville de La Tuque est subdivisée en plusieurs secteurs : le secteur urbain, le secteur forestier de La Tuque, le secteur de La Croche, le secteur de Parent le secteur de Clova, le secteur de Carignan (Lac-à-Beauce) et le secteur de Rivière-aux-Rats. L’agglomération de La Tuque est un lieu propice pour la production forestière. Son économie repose principalement sur celle-ci. La Tuque est le principal fournisseur de bois de la région.

L’agglomération de La Tuque détient un fort potentiel de développement au niveau de l’agriculture. Parmi les types d’agricultures retrouvés sur le territoire, chacune détient des particularités et des méthodes de production différentes. Cependant, les terres agricoles doivent être protégées, puisque pratiquement toutes les bonnes terres sont utilisées et les possibilités d’expansion sont peu nombreuses.


Voici les différents types d’agriculture que nous retrouvons dans l’agglomération de La Tuque.

La production bovine et ovine

Celles-ci, majoritairement sur les terres agricoles, se retrouvent particulièrement dans le secteur de La Croche. Ces fermes sont généralement implantées au nord de la Ville, avec le potentiel d’agriculture nordique.


La production de fraises et de légumes

Les municipalités de La Bostonnais et de Lac-Édouard comprennent des secteurs agricoles très diversifiés qui valorisent la culture de fraises et de légumes. Le défi demeure le climat et l’attitude qui sont des particularités distinctes du Territoire du Nord, ce qui amène une divergence de production de plusieurs semaines comparativement à d’autres régions. Par ailleurs, la culture de fraises et de légumes du Lac Édouard est située sur un lieu rempli d’histoire ce qui rend cette culture attrayante pour l’agrotourisme.


La production de l’acériculture représente 18,4 % du territoire

C’est une croissance intéressante depuis les dernières années qui est causée par le potentiel acéricole constitué de plusieurs types d’érablières à savoir : Érablière à bouleaux jaunes (64,1 %); Érablière à érables à sucre et/ou rouges avec bouleaux à papier (22,8 %). L’eau d’érable est exploitée en haute-Mauricie de la fin de l’hiver au début du printemps.


Les cultures fruitières

La production des petits fruits de culture est émergente. Les bleuetières et les camérisiers représentent 21 % de la portion cultivée du territoire.


Les champignons PFNL

Finalement, les amateurs de champignons rendent la cueillette fort populaire. L’agglomération de La Tuque demeure un lieu propice pour les amateurs de produits forestiers non ligneux PFNL. Il s’agit de belles richesses naturelles sur le territoire. Le développement de l’agriculture locale est prospère.


Source : Plan de développement de la zone agricole (PDZA) - Ville de La Tuque


Par Vanessa Bellemare, conseillère

Service de développement économique et forestier

Ville de La Tuque

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